Béné a très mal dormi, pour ainsi dire pas du tout, et à 6h30, elle était... fraîche comme un gardon!
Heureusement nos affaires étaient restées au sec sous un auvent à la Maison forestière.
Mais le temps de tout ranger, sécher et bâter Marius, il était déjà 9h30 quand nous avons quitté les lieux.
Nous avons remercié tout ce petit monde et avons repris notre chemin jusque sur les hauteurs de Plaisians où nous avons fait une pause déjeuner... Vers 14h30. Nous avons traversé un bois qui avait brûlé quelques années auparavant et au milieu de la verdure de saison, ce paysage soudain désolé, apocalyptique, où la nature tente de reprendre ses droits nous a attristés et choqués. Mais les jeunes pousses sur les arbres calcinés donnent de l'espoir!
J'ai repris le parcours emprunté l'an dernier et quand j'ai vu l'heure tourner et le ciel s'obscurcir, j'ai préféré faire une halte à La Penne sur Ouvèze, au camping la Gautière.
Le dernier km a été très difficile car le sentier était argileux et avec la pluie de la veille, nos chaussures accumulaient énormément de gadoue...
Le temps de planter la tente, d'attacher Marius et de sympathiser avec les charmants propriétaires, ( qui ont présenté Marius à de ravissantes chèvres naines...) et voilà que la pluie se met à tomber...
Plus qu'une solution, allez se coucher.
Demain, nous comptons rallier Propiac.
Bonne nuit!
1 commentaire:
c'est parce que l'on voulait te laisser MEDITER.(héhé) bisous à vous
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