mercredi 28 mai 2008

J8 : 28 mai : Pas si vite!

C'est un orage assez violent qui nous a réveillés et effrayés pendant la nuit, la tente a pris l'eau par le dessous et Marius a tenté de dormir tant bien que mal sous un tilleul.
Béné a très mal dormi, pour ainsi dire pas du tout, et à 6h30, elle était... fraîche comme un gardon!

Heureusement nos affaires étaient restées au sec sous un auvent à la Maison forestière.

Mais le temps de tout ranger, sécher et bâter Marius, il était déjà 9h30 quand nous avons quitté les lieux.

Nous avons repris le GR qui nous a menés à Brantes, que nous avons surplombé, profitant de sa vue magnifique et toujours aussi émouvante. Nous y avons rencontré un agent de l'ONF qui déplorait les pertes animales des nouveaux-nés, morts de froid par la pluie et le vent et que leurs mères n'avaient pas pu réchauffer. Et lorsque nous avons entendu des cris dans le ciel, il nous a dit que c'était des aigles royaux qui avaient élus domicile sur le Ventoux et qui n'arrivaient pas à nicher à cause de la pluie. La nature est belle, mais parfois cruelle, la sélection est rude.

Nous sommes descendus à Brantes boire un café à l'auberge et le soleil s'est invité à la table pour nous réchauffer. Une dame fort sympathique nous a ravitaillés en tomates et la secrétaire de mairie a gentiment accepté de nous laisser recharger les batteries et envoyer les photos, que vous pourrez admirer dans les jours précédents ( J24, 25 26 et 27).

Nous avons remercié tout ce petit monde et avons repris notre chemin jusque sur les hauteurs de Plaisians où nous avons fait une pause déjeuner... Vers 14h30. Nous avons traversé un bois qui avait brûlé quelques années auparavant et au milieu de la verdure de saison, ce paysage soudain désolé, apocalyptique, où la nature tente de reprendre ses droits nous a attristés et choqués. Mais les jeunes pousses sur les arbres calcinés donnent de l'espoir!

J'ai repris le parcours emprunté l'an dernier et quand j'ai vu l'heure tourner et le ciel s'obscurcir, j'ai préféré faire une halte à La Penne sur Ouvèze, au camping la Gautière.
Le dernier km a été très difficile car le sentier était argileux et avec la pluie de la veille, nos chaussures accumulaient énormément de gadoue...

Le temps de planter la tente, d'attacher Marius et de sympathiser avec les charmants propriétaires, ( qui ont présenté Marius à de ravissantes chèvres naines...) et voilà que la pluie se met à tomber...

Plus qu'une solution, allez se coucher.

Demain, nous comptons rallier Propiac.

Bonne nuit!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

c'est parce que l'on voulait te laisser MEDITER.(héhé) bisous à vous